Ferlov Mancoba
2002-11
Afsender
Wonga Mancoba
Modtager
Dominique Gaulme
Dokumentindhold
Wonga fortæller sin ven, Dominique Gaulme, om Ernest Mancobas død og begravelsen af hans aske i Sydafrika. Begravelse af den afdøde i hans/hendes forfædres land praktiseres bredt af mange af folkene i Sydafrika (og Afrika). Bemærk, at Ernest og Wonga begravede Sonja Ferlov i Danmark. Billedet på postkortet er Mancobas maleri "L’Ancêtre" (1968-70) i samlingen af Johannesburg Art Gallery.
Maskinoversat tekst
Transskription
(transcription by W. Sze]
[sender: Wonga Mancoba, from Johannesburg]
[addressed to: François Gaulme
[date: undated but after 29 Nov 2002, when Wonga receives permission to bring Ernest’s cremated ashes back to South Africa]
Cher François,
J’ai reçu ton petit mot avec émotion.
Oui, Ernest s’en est allé, envolé comme il m’a plutôt semblé, au dessus du chaos d’insignifiance qu’est devenu notre quotidien.
C’est arrivé le 25 octobre. Après une subite pneumonie due à une étrange négligence à la maison de repos : Je l’avais trouvé allongé nu sur le lit devant la fenêtre ouverte à la froidure. Transporté à l’hôpital Antoine Beclevé à Clamart dans un état grave, il fut victime d’une seconde irresponsibilité grave. [illegible] assis dous un fauteuil sous oxygène du fait que la bouteille d’eau du lequel il doit paner était vide (On n’a pu me dire depuis combièn de temps), il avait de plus en plus de mal à respirer.
Après avoir vraiment demandé assistance (dans cette unite supposée service de urgence médiculisée), je réussis enfin, après près de 40 minutes (au cous desquelles Ernest m’a successivement demandé "Prends une dernière photo de moi – etrainant ma response ! "Mais pourquoi dernière, Papa ?" Puis "Wonga, donne moi ma canne !") à faire venir l’infirmicie de service qui n’a pu que le recoucher, mourrant.
La doctorene qui ànotre arrivée à l’hôpital m’avait d’emblée demandé d’accepter qu’il ne soit pas, en cos de probleme, [illegible], devait mon refus en me protestation, de m’avouer, "De toute façon, il ne se trouver pas un seul medecin ici pour accepter de [illegible] une personne de cet age!", - ne peut que constrater le decs.
Ernest, en dépit de toute confusion alentour, est partir avec gràce et sérenité.
Après un long voyage jusqu’ici, j’ai remis les cendres à la famille, Au coeur du SOWETO. La Veillée funèbre fut les émouvante couronnée par une longue priève très inspirée de la soeur d’Ernest, (92ans). Au matin un service religieux selon le souhait de la famille a été celebré, bien que vu Sonja ni Ernest n’aievraiment voulu la présence d’aucune elglise, mais en souvenir de l’enfance d’Ernest et de sa jeunesse, et de l’extraordinaire foi authorité [illegible], j’ai accepté sachant qu’Ernest était a homme nu avec le Christ comme compatible avec le spiritualité Africaine qu’a prête soit present. Mais ce ne fut pas facile ver des problès de compétences et de [illegible], purement bureaucratiques ont fait que plusieurs se sont defilé, finalement un presbyterian debonnaire an teint rubicond à fait un très beau discours et le service souhaité pour mes tantes. Après quoi, le cortège funèbre à traverser des zones industrielles, les mines abandonées qu’Ernest, enfant, a connu actung, les townships, bref le paysage familiar de la vie africaine de Papa. Nous l’avons enterre au cimetiere d ‘Actonville, auprès de son père et sa mère. La boucle de la vie etuit bouclée
A présent c’est a nous autres vivant de porter l’héritage plus avant comme lui même l’avait fait de celui des ancêtres Aussi l’humanité fait son chemin –
Ce fut, cher François, depuis le premier jour de notre renconter un plaisur et un privilège de dialoguer avec toi et ta famille. Chaque fois nous y avons trouvé se croit, un enrichissement reciproque, venant d’horizons si [illegilble]
Cher Ami, je t’embrasse ainsi que Dominique et les enfants
[signed : Wonga Marc Mancoba]
[postscript on the back of the postcard : (perdu no. Boul. Raspail. Carnet d’Anrene volé à l’aéroport de Joburg pris pour de l’argent de son plastic, Excusez moi)
[sender: Wonga Mancoba, from Johannesburg]
[addressed to: François Gaulme
[date: undated but after 29 Nov 2002, when Wonga receives permission to bring Ernest’s cremated ashes back to South Africa]
Cher François,
J’ai reçu ton petit mot avec émotion.
Oui, Ernest s’en est allé, envolé comme il m’a plutôt semblé, au dessus du chaos d’insignifiance qu’est devenu notre quotidien.
C’est arrivé le 25 octobre. Après une subite pneumonie due à une étrange négligence à la maison de repos : Je l’avais trouvé allongé nu sur le lit devant la fenêtre ouverte à la froidure. Transporté à l’hôpital Antoine Beclevé à Clamart dans un état grave, il fut victime d’une seconde irresponsibilité grave. [illegible] assis dous un fauteuil sous oxygène du fait que la bouteille d’eau du lequel il doit paner était vide (On n’a pu me dire depuis combièn de temps), il avait de plus en plus de mal à respirer.
Après avoir vraiment demandé assistance (dans cette unite supposée service de urgence médiculisée), je réussis enfin, après près de 40 minutes (au cous desquelles Ernest m’a successivement demandé "Prends une dernière photo de moi – etrainant ma response ! "Mais pourquoi dernière, Papa ?" Puis "Wonga, donne moi ma canne !") à faire venir l’infirmicie de service qui n’a pu que le recoucher, mourrant.
La doctorene qui ànotre arrivée à l’hôpital m’avait d’emblée demandé d’accepter qu’il ne soit pas, en cos de probleme, [illegible], devait mon refus en me protestation, de m’avouer, "De toute façon, il ne se trouver pas un seul medecin ici pour accepter de [illegible] une personne de cet age!", - ne peut que constrater le decs.
Ernest, en dépit de toute confusion alentour, est partir avec gràce et sérenité.
Après un long voyage jusqu’ici, j’ai remis les cendres à la famille, Au coeur du SOWETO. La Veillée funèbre fut les émouvante couronnée par une longue priève très inspirée de la soeur d’Ernest, (92ans). Au matin un service religieux selon le souhait de la famille a été celebré, bien que vu Sonja ni Ernest n’aievraiment voulu la présence d’aucune elglise, mais en souvenir de l’enfance d’Ernest et de sa jeunesse, et de l’extraordinaire foi authorité [illegible], j’ai accepté sachant qu’Ernest était a homme nu avec le Christ comme compatible avec le spiritualité Africaine qu’a prête soit present. Mais ce ne fut pas facile ver des problès de compétences et de [illegible], purement bureaucratiques ont fait que plusieurs se sont defilé, finalement un presbyterian debonnaire an teint rubicond à fait un très beau discours et le service souhaité pour mes tantes. Après quoi, le cortège funèbre à traverser des zones industrielles, les mines abandonées qu’Ernest, enfant, a connu actung, les townships, bref le paysage familiar de la vie africaine de Papa. Nous l’avons enterre au cimetiere d ‘Actonville, auprès de son père et sa mère. La boucle de la vie etuit bouclée
A présent c’est a nous autres vivant de porter l’héritage plus avant comme lui même l’avait fait de celui des ancêtres Aussi l’humanité fait son chemin –
Ce fut, cher François, depuis le premier jour de notre renconter un plaisur et un privilège de dialoguer avec toi et ta famille. Chaque fois nous y avons trouvé se croit, un enrichissement reciproque, venant d’horizons si [illegilble]
Cher Ami, je t’embrasse ainsi que Dominique et les enfants
[signed : Wonga Marc Mancoba]
[postscript on the back of the postcard : (perdu no. Boul. Raspail. Carnet d’Anrene volé à l’aéroport de Joburg pris pour de l’argent de son plastic, Excusez moi)
Fakta
PDF
Brev
Fransk
Brevet er uden dato, og kuverten er adresseret uden poststempel; da brevet omtaler nedsættelsen af Ernests aske i Sydafrika, og da tilladelsen fra de franske myndigheder blev modtaget den 29. november 2002, ville brevet derfor være efter denne dato.
Maskinoversat tekst